Hôtellerie de luxe et développement durable

Vous êtes-vous déjà demandé si l’hôtellerie de luxe et le développement durable étaient compatibles ?
Au premier abord, cette question peut nous laisser plutôt perplexe et bien que la réponse puisse en étonner plus d’un…
La réponse est OUI et on vous explique comment juste ici.
Mais avant de rentrer dans les détails un peu d’histoire, et c’est en remontant au XIIIème siècle, que le terme hôtel plus connu sous le nom latin “hospitalis” est apparu. À cette époque, ils étaient principalement à destination des personnes qui voyageaient pour des raisons religieuses ou guerrières. Le principe ? Proposer aux clients un service d’accueil, de gîtes ou de couverts pour une durée déterminée, contre une contribution.
L’hôtellerie de luxe, quant à elle, est arrivée pendant la phase de modernisation avec une architecture et des services d’autant plus développés, tout en offrant un cadre “parfait”. Les premiers hôtels sont donc devenus peu à peu des auberges. Mais c’est seulement à la suite de la seconde guerre mondiale que l’aspect touristique se joint à l’hôtellerie de luxe, qui se voit à nouveau développé.
À cette période, la principale préoccupation des hôteliers était d’offrir à leurs clients une expérience prestigieuse et un service remarquable… aujourd’hui elle ne se limite plus à ça.
Le luxe et les tendances de consommation évoluent, et consommer de manière plus responsable est devenu la priorité d’un grand nombre. On parle désormais de tourisme vert, d’écotourisme ou encore de tourisme durable. Aujourd’hui, l’environnement se trouve au cœur des préoccupations.
Leurs volontés ? Avoir un impact insignifiant sur l’environnement, protéger la biodiversité et encourager l’économie et la culture locale. Leurs exigences évoluent et se tournent davantage vers ce modèle et ces pratiques plus respectueuses de l’environnement. En bref, mieux consommer pour réduire l’empreinte écologique. Ce nouveau mode de consommation a donc un impact significatif sur l’ensemble de ce secteur. Là est l’enjeu… l’hôtellerie de luxe doit répondre à ces nouvelles exigences.
Mais finalement qu’est-ce qu’un hôtel de luxe écoresponsable ? En règle générale, on parle d’établissements très haut de gamme, qui offrent à ses clients un service de qualité irréprochable et personnalisé, pour répondre à leurs attentes. Ce sont les hôtels allant de quatre à cinq étoiles et les palaces. On retrouve diverses définitions dès qu’il est question de luxe, pour certains, sa définition s’orientera vers des lieux d’exception à l’autre bout du monde, et pour d’autres, ce sera dans le calme des campagnes. Le plus ? Il est écologique.
Le milieu du luxe est en constante évolution et sa perception se modifie au fil des années selon les modes de consommation. C’est donc de plus en plus d’hôtels de luxe, qui décident de se tourner vers le développement durable, pour réduire leur impact environnemental, à travers différentes actions.
Favoriser le local, que ce soit les produits, la main d’œuvre ou les matériaux.
Trier et recycler les déchets.
Utiliser des matériaux non polluants, recyclés ou écologiques, tout en favorisant les circuits courts pour limiter les transports.
Garantir une harmonie avec le paysage pour préserver la faune et la flore qui l’entoure.
Utiliser des énergies vertes / renouvelables, tout en réduisant sa consommation.
Proposer des équipements durables et écologiques.
Petit coup de pouce pour les hôtels de luxe : les écolabels et les chartes environnementales, pour certifier leurs établissements et les rendre plus crédible aux yeux de ces nouveaux consommateurs. Pour en citer quelques-uns, voici les plus connus :
Green Globe;
Green Key;
L’écolabel européen hébergement;
Le label Bio-Hôtels, etc.
Attention, pour pouvoir les acquérir, il faut répondre à un certain nombre de critères.
Mais rendre un hôtel de luxe écoresponsable ne repose pas seulement sur des actions, mais aussi sur un état d’esprit. Les richesses culturelles et locales, l’opportunité de vivre des expériences uniques et rares dans des lieux isolés et peu fréquentés, deviennent les nouveaux codes du luxe.
Désormais, les prix élevés sont justifiés par une consommation beaucoup plus respectueuse de l’environnement, plutôt que par du superflu et du “m’as-tu vu”. Preuve qu’il est tout à fait possible de répondre aux exigences des clients, en alliant confort, service de qualité et développement durable.
Ce modèle s’implante peu à peu en France car les consommateurs sont de plus en plus nombreux à ne plus vouloir prendre l’avion (flight shaming), car ils favorisent les circuits cours et les vacances locales.
L’hôtellerie de luxe est donc confrontée à un réel défi, que chacun devra relever tôt ou tard. Passer au “vert” prend du temps, mais chaque petite action faite au quotidien, peut déjà faire la différence.
Alors vous êtes convaincus ?
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